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Balade dans le centre historique de Tréguier

Pédestre à Tréguier
3.0 km
En boucle
Pédestre
2h
Facile
  • Balade au cœur du historique de Tréguier, Petite Cité de Caractère® de Bretagne. Cette balade vous amènera du port jusqu'à la place du Martray et la Cathédrale Saint-Tugdual, en passant par les venelles et monuments historiques de la capitale épiscopale de Trégor.
    Vous pouvez suivre cette balade avec audioguide : https://izi.travel/fr/browse/81e07be2-bd62-4197-bc8f-0578c788cd16/fr#tour_details_first
  • Départ
    Tréguier
  • Dénivelé
    56.0003 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Le Port de Tréguier et pont Canada
Vous êtes face au port de plaisance de Tréguier.
Créé en 1979, il compte 330 places accessibles à toute heure, même à marée basse.
Sur votre droite, voici le pont Canada.
Le tout premier date de 1834 : un pont suspendu, avec une arche en pierre toujours visible côté Trédarzec.
Un second pont, construit en 1886, possédait une travée mobile pour laisser passer les bateaux.
Il a été remplacé en 1954 par le pont actuel.
Pourquoi ce nom, "Canada" ?
Personne ne le sait vraiment…
Le mystère reste entier !
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2 Les tours d'armateurs
Vous êtes ici là où le Jaudy et le Guindy se rejoignent, à deux pas de la mer.
Grâce à sa position, Tréguier a longtemps été un port de commerce très actif.
Au XVIIIe siècle, les routes étaient en mauvais état, alors tout passait par la mer.
Des bateaux venus de Normandie, de Vendée ou du Pays Basque apportaient du tabac, des oignons, de l’ail… et même des graines venues des pays baltes !
Au XIXe siècle, de nouvelles marchandises arrivent : charbon, bois, pommes, cidre ou pierre de taille.
Mais c’est à partir de 1897 que le port devient vraiment très animé : des tonnes de pommes de terre partent pour l’Angleterre.
Imaginez les quais pleins de monde, les cris, les chargements, les navires à vapeur...
Juste devant vous, les grandes maisons d’armateurs témoignent de cette époque.
Elles servaient à la fois de résidence et de lieu de travail pour les marchands.
On y gérait les bateaux, les cargaisons, les affaires.
L’activité a duré jusqu’au XXe siècle, avant d’être stoppée par les guerres.
Depuis, le port a retrouvé son calme… mais son histoire est encore bien visible.
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3 Rue Ernest Renan
Se perdre dans les ruelles de Tréguier, c’est voyager jusqu’au Moyen Âge.
Ici, 57 maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles forment un décor unique.
Ces maisons colorées, en bois et torchis — un mélange d’argile, de paille et d’eau — ont traversé les siècles.
Leurs étages en encorbellement s’élargissent au fil de la hauteur : c’était malin, ça gagnait de la place !
Regardez bien les détails : chaque façade a son style, ses colombages sculptés, parfois même des motifs cachés.
Les avant-toits abritaient les boutiques, les linteaux sculptés racontent l’histoire du savoir-faire local.
Aujourd’hui encore, ces ruelles vivent au rythme des artisans et des artistes.
Ici, on façonne la matière, on invente, on perpétue des gestes anciens.
N’hésitez pas à entrer dans ces ateliers, à échanger un mot, un regard, une passion.
À Tréguier, l’histoire continue de s’écrire entre tradition et création.
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4 Maison Ernest Renan
Vous voici devant la maison natale d’Ernest Renan, écrivain et philosophe né ici en 1823.
Cette maison d’armateur à pans de bois du XVIIe siècle a vu grandir Renan pendant ses 15 premières années.
Classée monument historique en 1944, elle est devenue un musée en 1947.
À l’intérieur, vous pourrez découvrir des objets et souvenirs de son enfance et de sa carrière.
Renan était un libre penseur, engagé pour la liberté d’expression, notamment dans la critique religieuse et historique.
Sa chambre d’écolier, simple et sobre, reflète déjà son esprit de réflexion.
Plus loin, une reconstitution de son bureau au Collège de France rappelle son rôle d’académicien respecté à travers l’Europe.
Son livre le plus célèbre, *Vie de Jésus*, a suscité de vifs débats en proposant d’étudier Jésus comme un personnage historique ordinaire.
Renan est décédé à Paris en 1892, mais son héritage intellectuel demeure vivant.
Pour visiter le musée, rendez-vous à l’office de tourisme pour les horaires et tarifs.
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5 Le Cloître de le cathédrale
Vous êtes devant l’entrée du cloître de la Cathédrale, un superbe exemple d’architecture gothique en Bretagne.
Construit au XVe siècle en granit local, il compte 48 arcades aux élégants motifs gothiques flamboyants.
Classé Monument Historique depuis 1910, ce cloître avait plusieurs fonctions :
les chanoines le louaient autrefois aux commerçants pour un marché couvert,
et il servait aussi d’attente aux pèlerins avant d’entrer dans la cathédrale.
Au début du XXe siècle, le maire Gustave de Kerguézec fit venir ici des gisants d’édifices religieux détruits.
En 1903, une statue de Saint Yves y fut installée,
remplaçant le projet d’une statue d’Ernest Renan, qui avait pourtant souhaité y être enterré.
Saint Yves prend ainsi place au cœur de ce lieu chargé d’histoire.
Pour visiter le cloître, rendez-vous à l’office de tourisme pour horaires et tarifs.
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6 Cathédrale Saint Tugdual
La Cathédrale Saint-Tugdual est un véritable trésor breton, construite entre le XIIe et le XVe siècle.
Elle mêle avec élégance les styles roman et gothique, témoignant des siècles passés.
Elle porte le nom de Saint-Tugdual, l’un des sept saints fondateurs de Bretagne, qui aurait fondé un monastère ici au VIe siècle.
La flèche gothique, haute de 63 mètres, domine la ville.
Rebâtie en 1785, elle est ornée de motifs inspirés des jeux de cartes, sauf le pique, symbole du diable !
Saint Yves, célèbre prêtre et défenseur des pauvres, est lié à cette cathédrale.
Son tombeau est un lieu de pèlerinage important, notamment lors du pardon annuel, chaque troisième dimanche de mai.
La cathédrale a souffert pendant la Révolution, mais a été restaurée au XIXe siècle.
Aujourd’hui, c’est un lieu vivant, spirituel et culturel, à découvrir au rythme de ses vitraux et de son histoire.
Ouverte toute l’année, elle vous invite à une visite pleine d’émotions et de découvertes.
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7 Place du Martray
Vous êtes sur la place du Martray, cœur historique et commercial de Tréguier depuis 1578.
Cette place rectangulaire rappelle les places médiévales, où se mêlaient marché et vie religieuse, tout près de la cathédrale.
Jusqu’au XIXe siècle, des boutiques bordaient même les murs de la cathédrale ici.
En 1903, Tréguier a rendu hommage à Ernest Renan, son célèbre natif, avec une statue en bronze installée à seulement 25 mètres d’ici.
Renan, libre penseur, avait provoqué la colère de l’Église avec son livre Vie de Jésus.
L’inauguration de la statue s’est déroulée dans un climat tendu, avec 600 soldats déployés pour éviter les débordements.
La confrontation n’a finalement pas eu lieu.
Moins d’un an plus tard, en réaction, les catholiques ont érigé le calvaire de la réparation, inauguré lors du pardon de Saint Yves en 1904.
Ce monument religieux se trouve rue Marcellin Berthelot, près du jardin public.
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8 Place du Martray
Vous êtes sur la place du Martray, cœur historique et commercial de Tréguier depuis 1578.
Cette place rectangulaire rappelle les places médiévales, où se mêlaient marché et vie religieuse, tout près de la cathédrale.
Jusqu’au XIXe siècle, des boutiques bordaient même les murs de la cathédrale ici.
En 1903, Tréguier a rendu hommage à Ernest Renan, son célèbre natif, avec une statue en bronze installée à seulement 25 mètres d’ici.
Renan, libre penseur, avait provoqué la colère de l’Église avec son livre Vie de Jésus.
L’inauguration de la statue s’est déroulée dans un climat tendu, avec 600 soldats déployés pour éviter les débordements.
La confrontation n’a finalement pas eu lieu.
Moins d’un an plus tard, en réaction, les catholiques ont érigé le calvaire de la réparation, inauguré lors du pardon de Saint Yves en 1904.
Ce monument religieux se trouve rue Marcellin Berthelot, près du jardin public.
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9 Palais épiscopale
Tréguier possède le seul ensemble cathédrale complet de Bretagne : cloître, cathédrale, cimetière et palais épiscopal.
Le palais fut la résidence des évêques jusqu’en 1790. Reconstruit au XVIIIe siècle, il arbore un style royal avec boiseries Louis XIV et plafonds dorés.
En 1921, la ville l’a acheté avec son jardin, pour en faire l’hôtel de ville.
La salle des délibérations, ancienne salle des évêques, est classée Monument Historique.
En remontant vers la cathédrale, vous verrez le monument aux morts, appelé la Douleur.
Sculpté en 1921, il montre une bretonne en deuil, ayant perdu sa famille pendant la Première Guerre mondiale.
Ce monument unique refuse de glorifier la guerre, ce qui a provoqué des débats à l’époque.
Juste à côté, près de la bague géante, se trouve la plaque du Catholicon.
Au XVe siècle, Tréguier comptait près de 200 livres dans sa bibliothèque, parmi les premiers imprimés.
Le Catholicon, un dictionnaire trilingue breton-français-latin, fut imprimé ici, un précieux témoignage de la culture bretonne médiévale.
10 Théâtre de l'Arche
Vous êtes devant l’un des bâtiments de l’ancien petit séminaire, construit au XVIIe siècle.
Il a formé les prêtres du diocèse pendant plusieurs siècles.
Au XIXe siècle, Ernest Renan y a reçu une éducation religieuse.
Reconstruit en 1897 par l’architecte Henri Mellet, il abrite une chapelle néo-romane impressionnante, toujours admirée aujourd’hui.
Cette chapelle est devenue Le Théâtre de l’Arche, un lieu vivant où se mêlent spectacles et histoire.
Le petit séminaire s’est transformé en Lycée Joseph Savina, réputé pour ses nombreuses spécialités artistiques et techniques.
Joseph Savina, ébéniste et meilleur ouvrier de France, s’installa à Tréguier en 1929.
Il fit partie du mouvement breton Seiz Breur, qui renouvela l’art populaire entre les deux guerres.
Après la guerre, il collabora avec Le Corbusier, célèbre architecte et artiste.
Savina vécut et travailla ici jusqu’en 1983, laissant une trace durable dans l’art et l’artisanat bretons.
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11 Chapelle des Paulines
Vous êtes devant la Chapelle des Paulines.
Les sœurs Paulines sont arrivées à Tréguier en 1699. Leur mission : soigner les malades, aider les plus démunis et éduquer les jeunes filles pauvres.
Vers 1760, elles font bâtir ce couvent et sa chapelle, simple mais élégante.
Ce lieu devient alors un centre spirituel et éducatif important pour la ville.
Pendant la Révolution, les religieuses sont chassées, et le couvent tombe à l’abandon.
Mais au XXe siècle, la ville décide de réhabiliter les lieux pour en faire une école de filles, dans la continuité de l’esprit des Paulines.
Aujourd’hui, la chapelle, magnifiquement restaurée, est un espace culturel vivant.
On y organise des concerts, des expositions, et bien d’autres événements.
Patrimoine et création se rejoignent ici, dans un cadre chargé d’histoire.
Pour les horaires d’ouverture, rendez-vous à l’office de tourisme ou lors des événements temporaires.
12 Couvent des Augustines
Vous êtes devant l’ancien couvent des Augustines.
Cette communauté religieuse s’est installée à Tréguier au XVIIe siècle, dans une ville déjà très marquée par la foi.
Les sœurs suivaient la règle de Saint Augustin, partageant leur vie entre prière et solidarité.
Le couvent était un véritable lieu de vie : chapelles, bâtiments conventuels, jardins… mais aussi un hôpital.
Les Augustines prenaient soin des malades, des personnes âgées et des orphelins.
Elles étaient au cœur de l’aide sociale à Tréguier.
Mais les évolutions politiques du XIXe siècle, notamment la séparation de l’Église et de l’État, ont bouleversé leur mission.
Le couvent finit par fermer, et les dernières religieuses quittent les lieux en 1996.
Aujourd’hui, ce bâtiment reste un témoignage fort de l’engagement spirituel et solidaire qui a marqué la ville.
13 Rue Saint Yves
Vous êtes dans la rue Saint-Yves, l’une des plus emblématiques de Tréguier.
Elle relie la place du Martray au manoir de Kermartin, lieu de naissance de Saint-Yves en 1253.
Au Moyen Âge, cette rue faisait partie des quartiers animés : on y trouvait boutiques, artisans, et maisons à pans de bois.
Aujourd’hui encore, elle conserve son charme historique et rappelle l’importance de Saint-Yves dans la mémoire locale.
Au numéro 11, vous apercevez la Psalette, une ancienne école de chant fondée en 1443 par l’évêque Jean de Ploeuc.
Elle formait six enfants à la musique sacrée, destinés à chanter dans le chœur de la cathédrale.
Le maître de musique vivait ici avec ses élèves.
C’est aussi dans ce manoir que se réunissait tout le corps de musique cathédral : choristes, musiciens et enfants de chœur.
Un lieu discret, mais essentiel à la vie religieuse et musicale de Tréguier.
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56 mètres de dénivelé
  • Altitude maximum : 60 m
  • Altitude minimum : 2 m
  • Dénivelé total positif : 56 m
  • Dénivelé total négatif : -56 m
  • Dénivelé positif maximum : 54 m
  • Dénivelé négatif maximum : -12 m
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